OOO
ANNEXES

                             BIBLIOGRAPHIE
  • « Le Cinéma Indien », Paris, L’Equerre, 1983

  • « CinémAction », n° 30, Paris, Editions du cerf, 1984

  • Edgar MORIN, « L’Esprit du Temps », Paris, Bernard Grasset, 1962

  • « Bilan des actions recherche public, Latitudes Villette/ Inde du Sud », Parc de la Villette, juin 2001

  • RAJADHYAKSHA et WILLEMEN, « Encyclopaedia of Indian Cinema », New Delhi, Oxford University Press, 1994

  • Moti GOKULSINGH et Wimal DISSANAYAKA, « Indian Popular Cinema : a narrative of structural change », Londres, Trentham Books, 1998

  • Brigitte SCHULZE, « D’une archélogie à une sociologie du cinéma », texte publié lors du colloque Mémoire & Médias, la Maison Heinrich Heine, Paris, mai 1998

  • Site web de l’UNESCO : www.unesco.org

  • MATHEW (ss direction), Manorama Year Book, Kottayam (Kerala), Malayala Manorama Co. Ltd., 2000

  • Les Dossiers de l’Ecran - Bollywood

  • Charles TESSON, « Les avatars d’une crise », Les Cahiers du Cinéma, février 1987

  • Site web du Film Industry in India : AnIndiaOneStop synopsis : http://www.indiaonestop.com/film.htm, site soutenu par l’Indian Motion Picture Producers Association

  • « Hip and hype : Music Industry, fastest growing business in the country », article publié dans l’hébdomadaire indien THE WEEK, octobre 11, 1998

  • Chandar M. LALI, « Indian Film Industry and Copyright Laws », http://www.indiaip.com/main/articles/indian_film_industry.htm

  • JAFFRELOT (ss direction), « L’Inde Contemporaine - de 1950 à nos jours », Paris, Ed. Fayard, 1996, pages 545 - 593

  • Prabodh MAITRA (ss direction), « 100 Years of Cinema », Nandan, 1995

  • Reginald et Jamila MASSEY, « The Music of India », New Delhi, Abhinav Publications, 1993

  • « INDOMANIA : le cinéma indien des origines à nos jours », Paris, Cinémathèque Française, 1995

  • Gautam KAUL, « Cinema and the Indian Freedom Struggle », New Delhi, Sterling Publishers Pvt. Ltd., 1998

  • Yves THORAVAL, « Les cinémas de l’Inde », Paris, L’Harmattan, 1998

  • « Indian Horizons », vol. 44, Delhi, Indian Council for Cultural Relations, 1995

  • Aruna VASUDEV (ss direction), « Frames of Mind : Reflections on Indian Cinema », Delhi, Indian Council for Cultural Relations, 1995

  • Denys CRUSE (ss direction), « L’Inde : Séduction et Tumulte », Paris, Autrement, mai 1995

  • Annapoorna (ss direction), « New Dimensions of Indian Music, Dance and Drama », Delhi, Sundeep Prakashan, 1998

  • « Rasa : The Indian Performing Arts in the last 25 years. Vol II. theatre and Cinema », Anamika Kala Sangham, 1995

  • GAUTAM, « The Musical Heritage of India », Abhinav Publications, 1980

  • Hem BARAU, « Folk Songs of India », New Delhi, Indian Council for Cultural Relations, 1963

  • Swami PRAJNANANANDA, « Music : Its Form, Function and Value », Munshiram Manoharlal Publishers, 1979

  • CHAUBEY, « Indian Music Today », New Delhi, Kitab Mahal, 1945

  • JOSHI, « Down Melody Lane », Orient Longman, 1984

  • Michel MAFFESOLI, « Musiques du Monde et vie ordinaire », Paris, Maison des Cultures du Monde, 1999

  • « La Musique et le Monde », Paris, Internationale de l’Imaginaire, n°4, Babel/ Maison des Cultures du Monde, 1995

  • Alain DARRE (ss direction), « Musique et Politique : Les répertoires d’identité », Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 1996

  • « Scriptwriters : Their Own Sad Story », dans l’hébdomadaire indien INDIA TODAY, le 30 avril 1995, page 57

  • Jacques AUMONTY et Michel MARIE, « Analyse des films », Nathan Cinéma, 1998, page 1 - 30


   Résumé

   Le cinéma indien souffre d’une triste notoriété. Bien que l’Inde abrite la plus grande industrie cinématographique dans le monde (une moyenne de huit cents films par an, dépassant largement la production d’Hollywood et du Japon) qui jouit d’un public manifestement passionné par le Septième Art (30 millions de billets vendu tous les jours dans ses salles de cinéma), elle est en effet réputée pour ne produire qu’un cinéma mineur, un cinéma ridiculisé pour sa médiocrité, son superficialité et son irréalisme. Il est caractérisé par une standardisation de ses « produits » cinématographiques, une vraisemblable répétition incessante des mêmes ingrédients : mélodrame, farce, romance, manichéisme, problèmes sociaux, saupoudrés d’un moralisme simpliste, la réaffirmation des grands principes de philosophie indienne . . . tous mélangés pêle-mêle et « assaisonnés » obligatoirement avec au moins cinq séquences de chansons, les fameuses filmi geet (chansons de film).
   Notre propos ici n’est pas de faire des jugements de valeur sur ce cinéma mais plutôt de tenter de comprendre dans un premier temps pourquoi il a adopté cette forme toute singulière qui donne la place primordiale aux séquences chantées, et pourquoi - malgré l’occidentalisation du pays, son ouverture aux autres cinémas et la concurrence forte des médias audiovisuels dans les dernières années - la chanson perdure comme élément indispensable dans son lexique. Nous analysons les contributions de ces séquences à l’oeuvre cinématographique, ce qu’elles pourraient apporter à la transmission de cette expression dans le contexte indien.
   Mais une oeuvre touche-t-elle uniquement le champ artistique ou a-t-elle des significations au-delà de cela ? Un produit industriel a-t-il des fonctions limités au marché, au commerce, ou peut-il amener des effets quelconques sur un plan sociétal ? Or, n’est-il pas logique qu’ils ne puissent qu’être dans un rapport dynamique avec les territoires, les sociétés où ils agissent et exercent leur influence tout en étant à leur tour influencés par ceux-ci ? Et si c’est bien le cas, le cinéma indien et - en ce qui nous concerne plus particulièrement - ses chansons, que pourraient-elles véhiculer pour les peuples indiens au-delà du simple divertissement : quelles fonctionnalités ont-elles (les filmi
geet) dans une jeune démocratie qui regroupe 1,2 milliards de personnes pratiquant 8 religions, 18 langues officielles et de maintes cultures diverses ? Dans un deuxième temps, nous essayons donc de voir les répercussions et rôles que peuvent avoir une telle « culture » de portée transnationale au sein d’un pays où se côtoient de multiples cultures depuis des millénaires.

Haut de page


Accès au sommaire du mémoire


Retour à la page précédente

    

SOMMAIRE du SITE