La proche périphérie du koïl matérialisée par des activités commerciales, économiques, sociales...

     Voyons un des aspects socio-économico-géographiques du thème. Prenons deux exemples celui de Saint-André et celui de Saint-Benoît.
   Le temple de Saint-Benoît se trouvant en périphérie du centre-ville a été très vite rattrapé par l’accroissement du centre-ville. Ainsi peut-on voir à la proche périphérie du temple, des commerces et services.
   En revanche, à Saint-André, même si l’urbanisation s’est développée, le temple reste entouré par des maisons individuelles. Les quelques rares activités se matérialisent par des petites boutiques (supérette, marchand de légumes ou débit de boissons). Toutefois, depuis quelques années, d’autres activités se mettent en place comme des quincailleries ou un magasin de vins fins, une auto-école, un magasin de téléphonie mobile...
   Par contre, à Saint-Benoît, les activités sont diversifiées non seulement d’une part, par la proximité du centre commercial de la ville, d’une zone commerciale matérialisée par l’implantation d’une grande enseigne de commerce et des boutiques et services et d’autre part, par l’ouverture de petites entreprises individuelles. On peut voir, par exemple, une poissonnerie, mais aussi un magasin de tissus, un concessionnaire, un magasin de vente de pièces de voitures...
   Toute cette palette d’activités montre que les deux koïls de l’Est sont implantés en périphérie des centres villes à proximité des activités urbaines, commerciales et économiques.
   La proximité de ces services conduit à s’interroger sur les implications d’un espace religieux sur le tissu économique notamment lors des grandes fêtes qui paralysent tout de même la circulation pour une durée de dix jours. Leur clientèle ne trouvant pas de places de stationnement, préfère ne pas s’arrêter, ce qui entraîne une baisse du chiffre d’affaires qui n’est pas comblé par le faible pourcentage des fidèles venant acheter quelque chose. Les livreurs perdent du temps pour se faire de la place ce qui induit des retards pour l’approvisionnement des entreprises.


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