Balu Mahendra

     

   Balu Mahendra, né dans l'est majoritairement tamoul du Sri Lanka, s'est d'abord intéressé à la photographie, à l'image avant tout. C'est un vrai professionnel du cinéma, passé par l'Institut Indien du Film et de la Télévision, à Pune, la grande école du cinéma en Inde, et par le métier de caméraman : il débuta par un film en malayalam, Nellu (1974). Sa vocation lui serait venue lors de son enfance au Sri Lanka, lorsqu'il assista au tournage du fameux film de David Lean, Le Pont de la rivière Kwai.
   Sa première réalisation fut Kokila, un film en kannada sorti en 1976. Depuis lors, Balu Mahendra n'a guère tourné qu'un peu plus d'une dizaine de films, oeuvres sur lesquelles il tient à apposer le plus profondément possible sa patte de créateur, en écrivant le scénario, en tenant la caméra et les ciseaux du montage. Il appartient à ce que l'on appelle la "voie du milieu" dans le monde du cinéma indien, à mi chemin entre cinéma parallèle et films commerciaux à gros budget.
   Son premier film en langue tamoule remonte à 1979, il s'agissait de Azhiyatha Kolanagal ; en 1988 sortait une de ses réalisations les plus

  
  importantes et considéré comme une référence dans le paysage cnématographique tamoul : Vîdu (Maison), dont l'interprète féminine principale, Archana, reçut le National Award de la meilleure actrice pour le rôle de Sudha. Ce film sans aucune chanson - mais avec une musique d'Ilaiyarâja - est révélateur d'un certain "engagement" social qui est la marque du réalisateur, et qu'il put pratiquer notamment dans ses films en malayalam dont il dit qu'il les apprécie beaucoup pour la liberté dans laquelle ils ont pu être faits. Autre caractéristique : B. Mahendra, en passionné de l'image comme nous le disions, accorde un rôle capital au pouvoir expressif à celle-ci.
   En 2005, la dernière production en date de B. Mahendra était
Adhu Oru Kana Kâlam avec Dhanush et Priya Mani.
 

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