Usha Seejarim
50 Stories
    

   This is a very early work that has in many ways informed the nature of my work since. Objects that have been collected from the streets of Johannesburg, and documented through the date and time that they were found are presented on a bed of kum kum powder, in small perspex boxes, on steel stands. They are configured in a maze like formation, where the viewer navigates their way through the installation, as I explored my way through the streets of Johannesburg. These are very “ordinary” objects, that usually go unnoticed, until they are given a “new status” as in this context. Their displaced location creates intrigue and elevates the objects importance and presence.
   A common theme that has run through my work is that of daily travel. This activity of commuting daily is a considerable facet of our lives, and is a result of socio-political agency, which I have explored in various artmaking projects, influenced also by the mode of transport that I use. The objects collected for 50 Stories was on a route that I walked daily to catch a taxi home. During 1998/99 my work was dictated by a bus journey that I took everyday (Cash Ticket/Ash Ticket). Later I made a series of photographs of trucks taken from a moving car along the same route. I also I video documented the shadows of cars sharing my routine in Eight to Four.

                         

  Il s'agit d'une de mes premières oeuvres, et elle éclaire de bien des manières le travail que je mène depuis lors. Des objets récupérés dans les rues de Johannesburg, accompagnés de la date et de l'heure où ils ont été trouvés, sont présentés sur une couche de koungon (voir lexique), dans de petites boîtes de plexiglas montées sur pied d'acier. La mise en espace s'inspire du labyrinthe, les visiteurs se dirigent comme ils veulent à travers l'installation, comme je le faisais à travers les rue de Johannesburg en quête de ces objets. Ce sont des objets très "ordinaires", qui passent généralement inaperçus, jusqu'à ce qu'on leur confère un "nouveau statut", comme dans ce contexte. Le fait qu'ils soient extraits de leur cadre normal intrigue et leur donne plus d'importance, plus de présence.
   Le déplacement quotidien est un thème fréquent à travers mon oeuvre. L'activité qui consiste à nous déplacer du domicile au lieu de travail constitue une facette considérable de notre vie, elle résulte de l'organisation sociopolitique, que j'ai explorée dans divers projets artistiques, influencée aussi par le moyen de transport que j'utilise. Les objets récupérés pour 50 Stories se trouvaient sur un trajet que j'empruntais tous les jours pour aller prendre un taxi. En 1998-99, mon oeuvre (
Cash Ticket/Ash Ticket) m'a été dictée par le déplacement en bus que j'effectuais tous les jours. Plus tard, j'ai réalisé une série de photos de camions prises à partir d'une voiture se déplaçant sur le même trajet.

 


   

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