Daniel Vaxelaire
(romancier, historien...) :


"ouvrir plus largement la communication avec l'Inde"

    
  
On ne présente plus Daniel Vaxelaire, une des grandes figures du roman contemporain réunionnais, mais aussi historien incontournable et notamment rédacteur en chef de cet outil de référence que constitue le Mémorial de la Réunion. C'est justement à l'historien, surtout, que se sont adressées les questions de cette interview.

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Interview

  • IR : Daniel Vaxelaire, au cours de vos recherches historiques, vos pas vous ont conduit, entre autres, sur les traces des diverses "communautés" réunionnaises d'origine indienne. Selon vous, et à grands traits, que faut-il retenir de marquant dans l'histoire de cette présence indienne à la Réunion ?

    DV : Elle commence aux origines, puisque les découvreurs des Mascareignes, ceux du moins qui ont laissé la première trace de leur découverte, sont des “ Arabes ” de l’océan Indien qui vraisemblablement sont des marins commerçants indo-musulmans, puisqu’ils ont donné aux îles des noms mélangés du sanscrit et de l’arabe. Peut-être venaient-ils du Gujerat, ouvrant avec cinq ou six siècles d’avance la voie de leurs descendants surtis ?
    Elle se poursuit dès les débuts du peuplement officiel, puisque parmi les premières épouses des colons figure un tiers de jeunes femmes venues de l’Inde portugaise, d’une région du nord de la côte de Malabar sise entra Daman et Diu. Elles portaient des noms et des prénoms chrétiens et étaient vraisemblablement métisses :  des Indiennes à noms portugais sans doute assez semblables à celles qu’on peut encore rencontrer aujourd’hui dans la région de Goa.
    L’île Bourbon étant “ arrière-pays ” de l’Ile de France, elle-même “ clé des Indes ”, les relations ont toujours été étroites, en tout cas beaucoup plus que de nos jours : il y avait une communauté de destin au sein de la Compagnie des Indes Orientales. Rien d’étonnant donc à ce que des liens constants aient permis l’immigration d’Indiens dans la jeune colonie française qui, rappelons-le, était inhabitée à l’époque de sa découverte (à la différence des Caraïbes dont la colonisation se construisit sur le massacre d’autres Indiens, d’Amérique ceux-là).
    De la fin du XVIIe siècle à 1848, il y a eu deux types d’immigrants indiens et c’est un phénomène assez rare pour être souligné : cohabitaient en effet, parfois sur les mêmes propriétés, des Indiens engagés, c’est-à-dire salariés, et des Indiens esclaves. Les premiers étaient les moins nombreux. Ils étaient souvent embauchés pour leurs talents : compétences en matière de construction (le style “ pondichérien ” fit une entrée remarquée à Bourbon au cours du XVIIIe siècle), de navigation (marins “ lascars ”), de combat (supplétifs indiens dans les flottes de La Bourdonnais et autres), de travaux domestiques. Beaucoup plus nombreux étaient les esclaves indiens ; cependant, ils ne représentent qu’une part minime de l’effectif servile, qui était pour les Mascareignes essentiellement arraché à Madagascar et à l’Afrique de l’Est : on estime selon les époques les esclaves indiens à 5/7 % du total, soit un maximum de quelques milliers de personnes. Ils avaient auprès des maîtres bonne réputation et on leur affectait surtout des travaux délicats, proches de la “ grande maison ” (soins aux enfants, entretien et propreté, travaux de maintenance et d’artisanat…)
    Ces Indiens provenaient principalement des comptoirs français et, parmi eux, en priorité de Pondichéry. Mais on retrouve dans les recensements des Indiens de Chandernagor, de Mahé ou de Karikal : toutes les régions du subcontinent étaient donc mises à contribution.

  • IR : L'engagisme – d’autres diront le servilisme - est un épisode décisif de l'histoire des Malbars réunionnais : quel regard portez-vous dessus ?

    DV : L’engagisme s’appuie sur une mentalité assez particulière de la part des producteurs de sucre : maintenir la présence d’une main-d’œuvre docile et bon marché, afin de faire fonctionner à plein régime la “ machine à richesse ”. Dans ce schéma, il n’y a guère de place pour le respect de “ droits syndicaux ”, ni même pour les droits de l’homme tout court. Il est frappant de constater que les premiers engagés sont des Malgaches et des Africains de l’Est, provenant des mêmes sources que les esclaves de la période précédente : les “ engagistes ” recherchent la même marchandise humaine, même s’ils lui attribuent un statut différent. D’ailleurs, on la paie mal, on la traite mal, cette main-d’œuvre théoriquement libre…
    Quand l’opinion internationale, justement alertée, fait cesser cet odieux trafic du “ rachat préalable ”, La Réunion se tourne plus franchement vers l’Inde. Elle recrute d’abord à partir de ses comptoirs (surtout Pondichéry), puis, ces territoires étant trop exigus pour subvenir à ses besoins, elle est obligée de faire appel à l’Inde anglaise. Et c’est la Grande-Bretagne qui impose des règles sociales qui se rapprochent un peu plus de véritables normes modernes : obligation de respecter les contrats, présence d’un “ syndic des Indiens ” chargé de veiller à leur respect, obligation de respecter la culture des immigrés. Il est à noter que cette convention avec l’Angleterre sera rompue pour cause d’abus de la part des “ engagistes ” réunionnais : trente ans après l’abolition de l’’esclavage, les mentalités n’ont pas changé radicalement…
    A la décharge des employeurs réunionnais, rappelons qu’à la même époque (1860-1880), les employeurs occidentaux, par exemple les industriels, n’étaient pas de la dernière délicatesse avec leur personnel…
    Ce n’est qu’avec l’entrée véritable dans les temps modernes, marquée par différentes crises (grande crise économique : 1865-1930, Grande guerre…) et les progrès du syndicalisme, du pluralisme politique, que la “ vieille mentalité ” finira par reculer. De temps à autre, un fait-divers montre qu’elle n’a pas totalement disparu (mais on pourrait dire la même chose à propos des ateliers clandestins d’immigrés qui pullulent encore dans le pays des Droits de l’Homme !)

  • IR : Y a-t-il des personnages qui vous paraissent particulièrement attachants dans l'histoire des "communautés" indo-réunionnaises ?

    DV : Il y a des exemples fulgurants de montée sociale, du statut de coupeur de canne à des professions de haut vol, mais ces phénomènes concernent pour la plupart des personnes encore vivantes : l’immigration indienne est un phénomène trop récent pour qu’elle ait donné beaucoup de personnages entrés dans l’histoire. Cependant, je n’ai pas consacré de recherche spécifique à ce sujet et il est possible que des exemples m’échappent. Il y a des spécialistes plus pointus que moi dans ce domaine, par exemple Carpanin Marimoutou ou sa sœur Michèle.

  • IR : Si vous deviez conseiller au flâneur de s'attarder sur un ou quelques lieux spécialement chargés de l'histoire des Malbars, duquel ou desquels s'agirait-il ? Pourquoi ?

    DV : Faire la tournée des temples et des vieilles usines sucrières : là se sont installés les premiers engagés après 1848 et se sont créés les premiers lieux de culte, surtout à partir de la convention anglaise. Avant, malheureusement, la culture des immigrés était noyée dans la religion dominante. Je conseillerais en priorité les usines abandonnées depuis longtemps (Morange, Beaulieu, etc.) : la brutale diminution de la population dans leur environnement a entraîné une baisse de fréquentation des temples et par conséquent une sorte d’immobilisation de ces lieux de culte, qui ont été peu transformés. On a donc le sentiment de revenir à un passé qui ne remonte pas au milieu du XIXe siècle, car tout ce qui datait de cette époque a disparu ou a été remplacé par des constructions plus durables, mais au milieu du XXe, ce qui n’est déjà pas mal.
    A voir aussi les rares vestiges de “ cabanons ”, derrière certaines grandes maisons (et derrière le temple du Colosse) : témoignage presque disparu des modes d’habitat de l’engagisme.
    Et bien sûr les lazarets de la Grande Chaloupe, où beaucoup d’engagés indiens ont débarqué pour leur quarantaine, notamment celui qui est en amont, rive droite de la ravine : plus préservé de l’action des hommes.
    Enfin, les Archives départementales possèdent de très intéressantes collections de photos sur cette époque, parfois plus parlantes que certains discours.

  • IR : Même question pour l'histoire des Zarabes.

    DV : Ils sont venus à partir de la fin du XIXe siècle, du Gujerat : Surat et villes et campagnes des environs. Ils sont venus par la route commerciale de l’océan Indien, qui existait depuis des siècles, en suivant les cargaisons de tissus (notamment) que leur région exporte traditionnellement. Leur première escale dans la région a été Maurice, où leur communauté existe depuis au moins le début du XIXe siècle. De Maurice, ils sont passés à La Réunion, utilisant des réseaux amicaux et familiaux.
    Pour la plupart, ils étaient très modestes à leur arrivée, mais ils n’ont pas ou pratiquement pas loué leurs bras, préférant l’aventure individuelle, essentiellement à travers le commerce.
    Une caractéristique intéressante : la première vague de ces pionniers était en forte majorité masculine (174 hommes pour 26 femmes en 1887 ; 494 hommes pour 90 femmes en 1911) et beaucoup ont épousé des Réunionnaises, souvent métissées : cette branche de nouveaux immigrants s’unissait donc au foisonnant arbre humain de l’île. Par la suite, l’augmentation de la communauté d’une part, les moyens financiers de ses membres d’autre part ont permis de faire venir des jeunes filles plus nombreuses de la province natale. Mais les “ grands-mères différentes ” étaient passées par là, comme pour les premiers colons de Bourbon…
    Les lieux de culte musulmans sont généralement faciles d'accès à La Réunion et on peut les visiter, pourvu que cela se fasse avec respect. la mosquée de Saint-Denis est, de loin, la plus vieille de France (1905), mais elle a été entièrement refaite après un incendie dans les années soixante-dix. La plus vieille mosquée semble donc être depuis la petite mosquée du Port, non loin de la mairie. Il existe également plusieurs cimetières musulmans, également les plus vieux de France (Saint-Denis, Saint-Pierre…)

  • IR : Pouvez-vous nous conter deux ou trois épisodes anecdotiques - mais révélateurs ? - dans l'histoire des Indo-réunionnais ?

    DV : A priori pas grand-chose. Là encore, se référer aux spécialistes évoqués plus haut.
    En revanche, il y a un abondant fond qui appartient au légendaire : histoires de sorciers et autres pouvoirs “ magiques ”. Un sociologue pourrait analyser cela mieux que moi, mais il semble qu’il y a un double jeu dans cette apparition du “ légendaire indien ” : d’une part l’ignorance d’une population voyant débarquer un groupe aux coutumes “ exotiques ” (et longtemps considérées comme quelque peu sataniques par les autorités ecclésiastiques), d’autre part l’utilisation de cette crainte par les nouveaux venus, qui y ont vu un moyen de protection contre la xénophobie.

  • IR : Quels legs importants les groupes malbar et zarabe vous semblent-ils avoir apportés au patrimoine culturel réunionnais ?

    DV : Le plus précieux qui soit : la diversité. En outre, un certain sens des nuances et une vision de la vie qu’un ami réunionnais a joliment résumé par cette formule : “ la douceur asiatique ”. Il est certain que sans cette “ troisième racine ”, La Réunion serait un pays nettement moins nuancé, moins humain et, à la fin du compte, mériterait beaucoup moins son nom.

  • IR : Un historien, de par sa tournure d'esprit, a généralement une vision aiguisée du contexte contemporain : quelle est votre vision de la société réunionnaise actuelle, de l'intégration des descendants d'Indiens au sein de celle-ci ?

    DV : Il faut se méfier des effets pervers que peut avoir une légitime envie de “ retrouver ses racines ” : une recherche identitaire trop exclusivement orientée vers le “ pays d’origine ” peut avoir pour résultat un isolement par rapport à ses contemporains d’origines différentes. En un mot, le “ communalisme ”, dans le sens que les Mauriciens donnent à ce mot : développement séparé, voire antagoniste, de communautés qui se mélangent peu.
    Or l’exemple réunionnais impose une vision différente, pour de nombreuses raisons :

          D’une part, le métissage a été plus important qu’à Maurice, notamment, et il serait pour le moins réducteur, pour un Réunionnais d’aujourd’hui, de réduire sa recherche identitaire à une seule racine.
          Il faut se garder d’importer et d’intégrer à son “ souvenir ” une image de l’Inde idéalisée et irréelle : les “ coolies ” qui sont venus à La Réunion ont quitté un pays où régnaient les castes (et la plupart d’entre eux, appartenant aux “ basses ” castes, y étaient objets de mépris) pour entrer dans un système colonial, certes, mais où les idées égalitaristes issues de la révolution avaient fait leur chemin. Aujourd’hui, ils sont citoyens égaux (et parfois occupent les plus hauts postes) dans un contexte qui ne les différencie pas selon leurs origines. Est-on honnête si on parle de “ l’exploitation coloniale ” contemporaine sans intégrer dans son raisonnement l’autre volet : et si on était resté à Madras, où en serait-on ?
    Ceci dit, hormis quelques cas extrêmes (ou extrémistes ?), peu de Réunionnais d’origine indienne poussent leur recherche identitaire jusqu’au rejet de l’autre. Ils sont en majorité d’ici et s’il y a parfois des fossés, on s’aperçoit en creusant un peu qu’ils sont beaucoup plus liés à des questions économiques (vision du patrimoine, par exemple) et culturelles (pratique religieuse, philosophie de la vie, interdits alimentaires, etc.) qu’à un racisme. Finalement, rien de bien différent de n’importe quelle province française…

  • IR : Si, investi d'un pouvoir administratif ou politique, vous aviez pour le présent ou l'avenir à prendre une décision pour le bénéfice des cultures indiennes de la Réunion, quelle serait-elle ?

    DV : Ouvrir plus largement la communication avec l’Inde, parce qu’il y a beaucoup à gagner des deux côtés, dans tous les domaines. Ce lien permettrait de s’affranchir de la vision mythologique du “ pays perdu ” et, pour les Réunionnais d’origine indienne, de s’accepter tels qu’ils sont, au même titre que le “ Créole ” se sait issu (en partie) de Français et pourtant différent de ses cousins restés là-bas au temps de Louis XIV.
    Plus La Réunion s’ouvrira au monde, plus elle prendra conscience de sa différence, de ses atouts et du privilège énorme qu’elle possède en plongeant ses racines dans trois continents, sans qu’aucun puisse se prétendre majoritaire et dominant. C’est un privilège peut-être unique sur la planète. Les Réunionnais en deviennent d’autant plus conscients qu’ils voient ailleurs ce qui s’y passe…

  • IR : Si vous deviez écrire un roman, historique ou non, imprégné d'"indo-réunionité", quel en serait le scénario ?

    DV : Ce roman a déjà été écrit par un autre : “ Boadour ” est l’histoire romancée d’une Indienne qui s’installe à La Réunion, par Firmin Lacpatia. Je pense que ce type d’histoire très personnelle doit être écrit par un “ descendant ”. Il y aurait de belles sagas familiales à raconter : passer de l’extrême pauvreté (et du statut de “ paria ”) à celui de notable en trois générations, quel parcours !

  • IR : Ecrirez-vous un jour ce roman ?

    DV : J’ai évoqué les différentes vagues d’immigration de La Réunion dans “ Bleu nuit ” (Flammarion, 1996). Il me semblait qu’il était nécessaire d’intégrer “ verticalement ” (selon la chronologie) des couches d’immigration dont résulte un paysage “ horizontal ” (la société réunionnaise dans sa complexité actuelle, avec ses soucis (le chômage, le lourdes séquelles du paternalisme colonial…) et ses croyances (les “ recettes ” pour s’en sortir, du Loto aux cultes obscurs).

 

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Daniel Vaxelaire et son
épouse Patricia

L'historien dans le feu
de l'action...
Dessin Daino (voir son site)


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Bibliographie abrégée de
Daniel Vaxelaire

Romans et récits :

    — Chasseur de Noirs, roman historique, Lieu Commun 1982, édition de poche chez Gallimard Folio Junior (3 rééditions). Rééditions revues et corrigées chez Orphie (avril 2000) et Flammarion (collection Gulliver, mai 2000). Projet de long métrage en cours.
    — L’affranchi, roman historique, Lieu Commun 1984, nouvelle édition revue et corrigée Phébus 1996. Édition “ club ” au Grand Livre du Mois 1997.
    — Les mutins de la liberté, roman historique, Lieu Commun 1986, édition de poche au Livre de Poche (épuisée), réédition revue et corrigée chez Phébus 1995 ; traduction espagnole par Manuel Serrat Crespo, pour les éditions Edhasa, Barcelone, juin 1997 (diffusion en Espagne et en Amérique du Sud) ; traduction portugaise par Maria Manuel Tinoco pour les Publicaçoes Europa-America, Mem Martins, septembre 1997 (diffusion au Portugal et au Brésil) ; édition de poche, collection Libretto, Phébus, octobre 2001.
    — Les chasseurs d’épices, récit historique, Lattès 1990, édition de poche chez Payot, collection Points. Réédition revue et corrigée Orphie février 2001.
    — Grand-Port, roman historique; Phébus 1993.
    — Cap Malheureux, roman historique (suite du précédent), Phébus 1994.
    — Bleu nuit, roman, Flammarion 1996.
    — L’île des damnés, roman, Flammarion 1999.
    — Une si jolie naufragée, le roman vrai de Paul et Virginie, récit historique, Flammarion, mai 2001.

                                     

Ouvrages pour la jeunesse :

    —  En haut, la liberté, roman, Castor Poche, Flammarion, 1999. Prix Amerigo Vespucci, Saint-Dié, 1999.
—  La chasse aux bilimbis, album pour les très jeunes, dessins de Sylvie David, Orphie, Saint-Denis, 1999.
—  Les naufragés du ciel, récit, Castor Poche, Flammarion, 2000.
—  Une jument dans la guerre, roman, Castor Poche, juin 2001.
—  Les portes du mystère, aventure interactive, Orphie, mars 2001.
—  Les naufragés de la Cigale, roman, Castor Poche, janvier 2002.
—  Quinze contes de l’océan Indien, recueil de contes, Castor Poche, mars 2002.
  Les pépites d’arc-en-ciel, album pour les très jeunes, dessins de Sylvie David, Orphie, 2001.

Guides, ouvrages techniques, encyclopédies :

    — Le Mémorial de La Réunion, Australe Éditions, 1978 à 1981 (encyclopédie historique, 3500 pages ; coauteur et rédacteur en chef).
    — La Grande Encyclopédie du Maroc, Éditions GEM, Rabat, 1984 à 1988 (encyclopédie générale thématique, 12 volumes, 2400 pages ; rédacteur en chef).
    — Vingt-et-un jours d’histoire, initiation à l’histoire de La Réunion, Azalées Éditions (1992, 4 rééditions).
    — Suivez le Guide, guides de randonnée (avec Yves Mayer), NID, 1975-1978.
    — Trésors, initiation au patrimoine de La Réunion, Azalées Éditions, 1996.
    — Grands Domaines, guide des grands domaines de La Réunion, Région Réunion, 1997.
    — Encycloguide de La Réunion, guide touristique et encyclopédique, éditions Orphie, 1995 (2 éditions).
    — La Réunion, éditions Vilo, 1997. Traduction en allemand pour Éditions Bucher, Munich, 1997.
    — La Pointe au Sel, livret-guide pour le Conservatoire du Littoral, Actes Sud, 1999.
    — Le grand livre de l’histoire de La Réunion, 2 volumes, 704 p., éditions Orphie, 1999.
    La Réunion panoramique, photos de Roland Bénard, Éditions Orphie, 2001.

Scénarios :

    Bande dessinée :
    — La Buse (2 volumes), dessins de Michel Faure, éditions AGM, La Réunion, 1978-1979.
    — Les fils de l’Aigle (5 volumes), dessins Michel Faure, Hachette Jeunesse, Humanoïdes Associés, 1982-1986. Réédités par Arboris et traduits en danois, allemand et hollandais.
    — L’histoire de La Réunion en bande dessinée, scénarios du volume 4, éditions Jacaranda, 1984.

    Télévision :
    — Scénario de la série “ Les bâtisseurs d’îles ”, 10 émissions de 26 minutes : fiction + documentaires sur l’histoire de La Réunion et des Mascareignes. Réalisateur Jim Damour, ICR. Diffusion sur RFO en 1998.

    Cinéma :
    — Suivi de scénario pour “ Chasseur de Noirs ” (adaptation pour la production, prévue 2002 ; metteur en scène pressenti : Guy Jacques).

    Multimédia et technologies nouvelles :
    — Chef de projet du réseau Guétali (réseau de bornes touristiques interactives de La Réunion) pour le compte de la SEM PROTEL : étude de faisabilité, préconisations techniques et de contenu, préparation du cahier des charges, écriture du scénario, collecte des informations, suivi de réalisation de la pré-maquette au produit final (1992-1994)— Scénario du serveur touristique de La Réunion sur Internet (1996)— Scénario d’un projet de CD-Rom “ La lumière des mots ”, en liaison avec le CARIF-OREF : programme multimédia d’initiation à la lecture. Pré-maquette opérationnelle réalisée en janvier 1997, présentée au MIM de Montréal.
    — Scénario de 15 bornes interactives documentaires et ludiques pour le musée de Stella Matutina, sur commande de la Région réunion, en liaison avec la Cité des Sciences de La Villette (Paris). Travaux en cours.
    — Scénario d’un CD-Rom de découverte de La Réunion pour l’Éducation Nationale (greta Néotech III). En cours.

    Radio :
    — Lignes de vie : écriture et réalisation de biographies romancées (5 émissions quotidiennes de 4 minutes chacune, totalisant tous les épisodes d’une vie de personnage célèbre). Cinquante semaines de diffusion sur RFO-Radio à La Réunion en 1997 et 1998.
    — L’histoire de La Réunion : série d’émissions quotidiennes de 4 minutes, diffusées chaque matin sur Radio-Réunion (RFO) et sur le satellite depuis début 2000 ; 80 semaines ; fin de la série en décembre 2001.
    — Les contes de l’oncle, série de dix films radiophoniques de dix minutes chacun, consacrés à des aventuriers de l’océan Indien ; réalisé dans le cadre des Ateliers de Radio France ; diffusion début 2002 dans les stations francophones du monde entier.
    — L’histoire de La Réunion, coffret de deux CD audio et un livre de 128 pages, coédition Orphie-RFO, décembre 2001.
    — Miettes de vie, récits, émissions quotidiennes de 4 minutes diffusées sur Radio Réunion, 2002.

    Spectacles :
    — Nouvelle adaptée en spectacle, La vie d’un arbre, présenté sur scène au Théâtre du Grand Marché en 1996.
    — Scénario, dialogues et textes de chansons du spectacle Nos ancêtres les Gaulois, interprété par des chorales de lycéens et collégiens : première représentation aux Choralies de Nantes en juin 2000, autres représentations en juillet 2000 à La Réunion (Champ-Fleuri).
    — Scénario et dialogues du spectacle musical Séga pluriel, organisé par l’Office Départemental de la Culture de La Réunion ; juillet 2000 (Théâtre de Saint-Gilles).

    Divers :
    Ateliers d’écriture : avec la Médiathèque de Saint-Denis, ateliers pour enfants (CM2) et adultes ; conception et écriture de contes, nouvelles et autres récits (1999, 2000).
    — Conférences : formation sur la connaissance de La Réunion en liaison avec Néotech III (Éducation Nationale), conférences diverses sur le patrimoine et l’histoire (depuis 1996).

 

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