Thé indien - Tchai - Recette


THE INDIEN (TCHAI)

  On le sait, c'est de Chine qu'est originaire le thé. On raconte qu'en  2 737 avant J.C., l'empereur Shen Nong le découvrit par hasard, lorsque des feuilles tombèrent dans de l'eau qu'il faisait bouillir et la parfumèrent agréablement.  En Inde, une autre légende raconte que le prince Dharma, touché par la grâce, décida de quitter son pays pour prêcher en Chine les préceptes de Bouddha. Afin d’être plus digne de sa mission, il fit le vœu de ne pas dormir durant les neuf années de son périple. Vers la fin de la troisième année, pourtant, il allait succomber au sommeil lorsque, ayant cueilli quelques feuilles d’un arbuste qui se révéla être un théier sauvage, il les mordit. Les vertus tonifiantes du thé lui permirent de triompher du sommeil durant les six autres années. L'Inde est aujourd'hui, avec son voisin Sri Lanka, un des principaux producteurs et exportateurs de la petite feuille aromatique. L'île Maurice elle-même maintient une petite production.
   Le thé indien n'est peut-être pas celui que recommanderont les puristes, tant il est enrichi de saveurs diverses, mais ses qualités gustatives raviront bien des palais.
   Les Réunionnais, quant à eux, n'ont pas la réputation d'être de fervents amateurs de ce breuvage, auquel ils préfèrent généralement le café, parfumé à la vanille et éventuellement allongé de rhum local. Il faut toutefois se souvenir que, dans les années 1950-60 - après diverses importations anecdotiques de quelques plants au XIXème s. - on ambitionna de faire de la Réunion une productrice de thé ! Environ un millier d'hectares devaient être plantés, dans la région de la Plaine-des-Palmistes et de Grand-Coude. En fait, la superficie exploitée ne dépassera jamais les 200 hectares et, en raison du faible rendement, de la sous-estimation des besoins en main d'œuvre, du peu de scrupules des chasseurs de subventions... l'aventure se terminera par un véritable fiasco. Les pâturages ont repris le dessus. De nos jours, l'association les Jardins du Capricorne (Plaine-des-Palmistes, rue des Arums, environ cinquante mètres avant le domaine des Tourelles. Tel 0262.51.48.14) garde vivant le souvenir de cette brève épopée du thé de Bourbon, avec le souhait de faire redémarrer une exploitation véritable. En attendant, les membres de l'association peuvent vous initier à la cueillette et aux opérations de traitement de la feuille de thé... ou vous signaler une curieuse innovation des buveurs de thé réunionnais des années '60 : le thé parfumé à la fleur de chèvrefeuille !


15 minutes

                     


Très facile

                     


Bon marché

INGREDIENTS

1 litre d'eau
5 c. à café de thé noir
3 gousses de cardamome
1 clou de girofle
1 pincée de cannelle en poudre
1 goutte d'essence de vanille
10 cl de lait
Sucre à volonté


PREPARATION

   Ouvrir les gousses de cardamome et écraser les graines. Les placer dans l'eau (si l'eau du robinet est trop chlorée, préférer une eau minérale neutre) avec le clou de girofle et la pincée de cannelle. Faire frémir pendant cinq minutes à feu doux dans une casserole.
   Verser dans une théière où l'on aura placé la cuillerée de thé noir. Laisser infuser 5 minutes. Verser ensuite, en filtrant, dans un pot à thé. Y ajouter l'essence de vanille et le lait.
   Servir encore très chaud et sucrer généreusement.


   Bien sûr le dosage du lait, du sucre et des épices est à adapter selon les goûts. La nature de ces épices peut d'ailleurs elle-même varier : on pourra notamment utiliser du gingembre, voire du poivre...

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